• Réponse rapide n°1 : Les femmes enceintes au 3e trimestre de grossesse et les femmes enceintes avec comorbidité(s) sont considérées comme personnes à risque présumé de développer une forme sévère de COVID-19. Les mesures barrières doivent être respectées et renforcées quel que soit le terme de la grossesse. La prise en charge d’une femme enceinte atteinte de COVID-19 est plus complexe notamment en raison de l’impact de la grossesse sur les systèmes respiratoire et cardio-vasculaire de la femme enceinte et en raison du risque de prématurité.
  • Réponse rapide n°2 : Adapter les modalités de suivi de la mère et de l’enfant et d’adaptation de leur mode de vie dans un contexte de circulation active du virus à l’aide d’une démarche de décision partagée entre la femme et/ou le couple, et le professionnel ou l’équipe de soin qui suit la femme et l’enfant. Cette démarche se fonde sur des informations échangées entre eux et sur l’appréciation de la place respective des facteurs épidémiologiques, médicaux, des conditions de vie, vulnérabilités, préférences de la femme ou du couple.
  • Réponse rapide n°3 : Continuer à articuler le suivi des grossesses autour des 3 échographies obstétricales.
  • Réponse rapide n°4 : Réaliser le suivi des femmes à bas risque obstétrical au maximum en ville.
  • Réponse rapide n°5 : Moduler l’organisation du suivi des femmes enceintes en fonction des particularités géographiques et de l’évolution de la circulation du virus sur le territoire, de l’accès aux ressources locales et des demandes de la mère ou du couple.
  • Réponse rapide n°6 : Proposer systématiquement la vaccination contre la grippe saisonnière à toute femme enceinte, quel que soit le terme de la grossesse.
  • Réponse rapide n°7 : Garder un contact régulier avec la femme quel que soit le motif de consultation. Être attentif à la sécurité psychologique et émotionnelle de la femme doit être une préoccupation des professionnels de santé lors de toute consultation de suivi, de l’entretien prénatal précoce et de toutes les séances de préparation à la naissance.
  • Réponse rapide n°8 : Proposer un soutien psychologique, préférentiellement à distance, si le besoin est identifié par le professionnel de santé ou s’il est souhaité par la femme.
  • Réponse rapide n°9 : Proposer le suivi en présentiel ou en téléconsultation en fonction du risque obstétrical et de l’évolution de la situation clinique, mais aussi du contexte social et psychologique de la femme et d’un éventuel risque de violence intra-familiale, et des préférences de la femme.
  • Réponse rapide n°10 : Adapter l’organisation du suivi des grossesses à risque, tout en renforçant la surveillance des comorbidités associées et prévalent des formes graves de COVID-19.
  • Réponse rapide n°11 : Renforcer le suivi des grossesses suspectées ou diagnostiquées COVID-19, en privilégiant la téléconsultation.
  • Réponse rapide n°12 : Préparer la naissance et la sortie précoce de maternité en maintenant les séances de préparation à la naissance grâce à la téléconsultation ou en les organisant en présentiel.
    Une information claire doit être délivrée aux femmes et/ou couple quant aux modalités d’accueil à la maternité et à la présence de l’accompagnant en salle de naissance et en suites de couches.
  • Réponse rapide n°13 : Proposer un dépistage systématique par RT-PCR à toutes femmes enceintes dans les 24h à 48h précédant toute intervention programmée (césarienne, déclenchement), et toute hospitalisation programmée.
    Lors de l’admission pour un accouchement spontané :
    • si la femme est symptomatique : proposer un test antigénique (entre J1 et J4 après le début des symptômes) ou un test par RT-PCR sur prélèvement nasopharyngé (entre J5 et J7 après le début des symptômes). Si le résultat est positif : orienter la femme vers un secteur de soins adapté à la Covid.
    • si la femme est asymptomatique, proposer un test par RT-PCR sur prélèvement nasopharyngé. Si le résultat est positif : orienter la femme vers un secteur de soins Covid.
  • Réponse rapide n°14 : Il est recommandé que la femme porte un masque chirurgical autant que faire se peut pendant la première phase du travail (changé aussi souvent que nécessaire pour garantir son efficacité) puis ôte le masque pendant la phase d’expulsion ; les professionnels de santé doivent alors porter un masque FFP2 et une protection oculaire.
  • Réponse rapide n° 15 : Préserver le lien entre le nouveau-né et ses parents chaque fois que cela est possible tout particulièrement lorsque le nouveau-né est en service de néonatologie : participation des parents aux soins, maintien des opportunités de contact en peau à peau, soutien psychologique, allaitement maternel encouragé et soutenu.
  • Réponse rapide n°16 : Quel que soit leur mode d’exercice, les professionnels doivent disposer et utiliser les équipements de protection individuelle (EPI) en quantité suffisante (masques chirurgicaux et FFP2, écran facial/lunette, surblouses et surchaussures, etc.).

Retrouver les recommandations : 

https://www.has-sante.fr/jcms/p_3168584/fr/continuite-du-suivi-des-femmes-enceintes